"Aimez vos mains afin qu'un jour vos mains soient belles,
C'est Dieu qui fit les mains fécondes en merveilles ;
Les mains disent aux yeux les secrets de l'esprit.
Les peintres les plus grands furent amoureux d'elles,
Et les peintres des mains sont les peintres modèles.
Les mains sont l'homme, ainsi que les ailes l'oiseau ;
Ce sont vos mains qui font la caresse ici-bas ;
Ne les méprisez pas, ne les négligez pas.
Pour que le mois des fruits vous charge de ses dons :
Mains, ouvrez-vous toujours sur un nid de pardons.
Le cœur gonflé parfois au fond des soirs étranges,
Sans songer qu'en vos mains fleurit la volonté -
Tous, vous dites : « Où donc est-il, en vérité,
Le remède, ô Seigneur, car nos maux sont extrêmes ? »
- Mais il est dans vos mains, mais il est vos mains mêmes." Germain Nouveau
" Il existe des millions de sons mais pas un seul son ne peut les entendre. Seul le silence peut les entendre tous. Il existe de nombreux moments de pensées mais pas une seule pensée ne peut les voir. Seule l'immobilité peut voir tous ces moments." Upul Gamage
" Les pensées sont-elles en lien essentiellement avec le passé ? Sont-elles surtout en lien avec le futur ? Sont-elles lancées dans une course l'une après l'autre ? Leur arrivent-ils de ralentir ? Y a-t-il un espace entre deux pensées ? Êtes-vous impliqués dans vos pensées ? Jugez-vous vos pensées ?
Découvrez vous-mêmes tous ces différents aspects, les différentes dimensions et la structure de vos pensées." Godwin Samararathne
"L'éternité c'est la parfaite possession de soi en un seul et même instant." Saint-Augustin
"Celui qui plante des vertus doit s'appliquer à les arroser." proverbe
"Borné par sa nature, infini dans ses vœux
L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux" Alphonse de Lamartine
La mort de Socrate - Alphonse de Lamartine
«Quoi ! vous pleurez, amis ! vous pleurez quand mon âme,
Semblable au pur encens que la prêtresse enflamme,
Affranchie à jamais du vil poids de son corps,
Va s'envoler aux dieux, et, dans de saints transports,
Saluant ce jour pur, qu'elle entrevit peut-être,
Chercher la vérité, la voir et la connaître !
Pourquoi donc vivons-nous, si ce n'est pour mourir ?
Pourquoi pour la justice ai-je aimé de souffrir ?
O vous, si vous m'aimez, comme aux plus belles fêtes,
Amis, faites couler des parfums sur vos têtes !
Car qu'est-ce donc que mourir ?
Mourir n'est pas mourir, mes amis, c'est changer !
- Mais mourir, c'est souffrir ; et souffrir est un mal.
- Amis, qu'en savons-nous ?
N'est-ce pas par un mal que tout bien est produit ?
L'été sort de l'hiver, le jour sort de la nuit.
L'incrédule Cébès à ce discours sourit.
«L'âme, dis-tu, doit vivre au delà du tombeau ;
Mais si l'âme est pour nous la lueur d'un flambeau,
Quand la flamme a des sens consumé la matière,
Quand le flambeau s'éteint, que devient la lumière ?
La clarté, le flambeau, tout ensemble est détruit,
Et tout rentre à la fois dans une même nuit !
Ou si l'âme est aux sens ce qu'est à cette lyre
L'harmonieux accord que notre main en tire,
Quand le temps ou les vers en ont usé le bois,
Quand la corde rompue a crié sous nos doigts,
Qu'est devenu le bruit de ces divins accords ?
Meurt-il avec la lyre ? et l'âme avec le corps ?...»
Les sages, à ces mots, pour sonder ce mystère,
Baissant leurs fronts pensifs et regardant la terre,
Cherchaient une réponse et ne la trouvaient pas.
Se parlant l'un à l'autre, ils murmuraient tout bas :
«Quand la lyre n'est plus, où donc est l'harmonie ?»
Et Socrate semblait attendre son génie.
«Amis, l'âme n'est pas l'incertaine lumière
Dont le flambeau des sens ici-bas nous éclaire :
Elle est l’œil immortel qui voit ce faible jour
Naître, grandir, baisser, renaître tour à tour,
Et qui sent hors de soi, sans en être affaiblie,
Pâlir et s'éclipser ce flambeau de la vie,
Pareille à l’œil mortel qui dans l'obscurité
Conserve le regard en perdant la clarté !
L'âme n'est pas aux sens ce qu'est à cette lyre
L'harmonieux accord que notre main en tire ;
Elle est le doigt divin qui seul la fait frémir,
L'oreille qui l'entend ou chanter ou gémir,
L'auditeur attentif, l'invisible génie
Qui juge, enchaîne, ordonne et règle l'harmonie,
Et qui des sons discords que rendent chaque sens
Forme au plaisir des dieux des concerts ravissants.
Il est sous la nature, il est au fond des cieux,
Quelque chose d'obscur et de mystérieux
Que la nécessité, que la raison proclame,
Et que voit seulement la foi, cet œil de l'âme !
Tout ce que vous voyez est sa toute-puissance ;
Tout ce que nous pensons est sa sublime essence.
Etait-ce de la mort la pâle majesté,
Ou le premier rayon de l'immortalité ?
Comme un lis sur les eaux et que la rame incline,
Sa tête mollement penchait sur sa poitrine ;
Ses longs cils, que la mort n'a fermés qu'à demi,
Retombaient en repos sur son œil endormi,
Et ses traits, où la vie a perdu son empire,
Étaient comme frappés d'un éternel sourire...
Sa main, qui conservait son geste habituel,
De son doigt étendu montrait encor le ciel.
Et quand le doux regard de la naissante aurore,
Dissipant par degrés les ombres qu'il colore,
Comme un phare allumé sur un sommet lointain,
Vint dorer son front mort des ombres du matin,
On n'entendait autour ni plainte, ni soupir !...
C'est ainsi qu'il mourut, si c'était là mourir !
«Quoi ! vous pleurez, amis ! vous pleurez quand mon âme,
Semblable au pur encens que la prêtresse enflamme,
Affranchie à jamais du vil poids de son corps,
Va s'envoler aux dieux, et, dans de saints transports,
Saluant ce jour pur, qu'elle entrevit peut-être,
Chercher la vérité, la voir et la connaître !
Pourquoi donc vivons-nous, si ce n'est pour mourir ?
Pourquoi pour la justice ai-je aimé de souffrir ?
O vous, si vous m'aimez, comme aux plus belles fêtes,
Amis, faites couler des parfums sur vos têtes !
Car qu'est-ce donc que mourir ?
Mourir n'est pas mourir, mes amis, c'est changer !
- Mais mourir, c'est souffrir ; et souffrir est un mal.
- Amis, qu'en savons-nous ?
N'est-ce pas par un mal que tout bien est produit ?
L'été sort de l'hiver, le jour sort de la nuit.
L'incrédule Cébès à ce discours sourit.
«L'âme, dis-tu, doit vivre au delà du tombeau ;
Mais si l'âme est pour nous la lueur d'un flambeau,
Quand la flamme a des sens consumé la matière,
Quand le flambeau s'éteint, que devient la lumière ?
La clarté, le flambeau, tout ensemble est détruit,
Et tout rentre à la fois dans une même nuit !
Ou si l'âme est aux sens ce qu'est à cette lyre
L'harmonieux accord que notre main en tire,
Quand le temps ou les vers en ont usé le bois,
Quand la corde rompue a crié sous nos doigts,
Qu'est devenu le bruit de ces divins accords ?
Meurt-il avec la lyre ? et l'âme avec le corps ?...»
Les sages, à ces mots, pour sonder ce mystère,
Baissant leurs fronts pensifs et regardant la terre,
Cherchaient une réponse et ne la trouvaient pas.
Se parlant l'un à l'autre, ils murmuraient tout bas :
«Quand la lyre n'est plus, où donc est l'harmonie ?»
Et Socrate semblait attendre son génie.
«Amis, l'âme n'est pas l'incertaine lumière
Dont le flambeau des sens ici-bas nous éclaire :
Elle est l’œil immortel qui voit ce faible jour
Naître, grandir, baisser, renaître tour à tour,
Et qui sent hors de soi, sans en être affaiblie,
Pâlir et s'éclipser ce flambeau de la vie,
Pareille à l’œil mortel qui dans l'obscurité
Conserve le regard en perdant la clarté !
L'âme n'est pas aux sens ce qu'est à cette lyre
L'harmonieux accord que notre main en tire ;
Elle est le doigt divin qui seul la fait frémir,
L'oreille qui l'entend ou chanter ou gémir,
L'auditeur attentif, l'invisible génie
Qui juge, enchaîne, ordonne et règle l'harmonie,
Et qui des sons discords que rendent chaque sens
Forme au plaisir des dieux des concerts ravissants.
Il est sous la nature, il est au fond des cieux,
Quelque chose d'obscur et de mystérieux
Que la nécessité, que la raison proclame,
Et que voit seulement la foi, cet œil de l'âme !
Tout ce que vous voyez est sa toute-puissance ;
Tout ce que nous pensons est sa sublime essence.
Etait-ce de la mort la pâle majesté,
Ou le premier rayon de l'immortalité ?
Comme un lis sur les eaux et que la rame incline,
Sa tête mollement penchait sur sa poitrine ;
Ses longs cils, que la mort n'a fermés qu'à demi,
Retombaient en repos sur son œil endormi,
Et ses traits, où la vie a perdu son empire,
Étaient comme frappés d'un éternel sourire...
Sa main, qui conservait son geste habituel,
De son doigt étendu montrait encor le ciel.
Et quand le doux regard de la naissante aurore,
Dissipant par degrés les ombres qu'il colore,
Comme un phare allumé sur un sommet lointain,
Vint dorer son front mort des ombres du matin,
On n'entendait autour ni plainte, ni soupir !...
C'est ainsi qu'il mourut, si c'était là mourir !
Le beau en soi - Platon, le banquet (extraits)
Celui qu'on aura guidé jusqu'ici sur le chemin de l'amour, après avoir contemplé les belles choses dans une gradation régulière,
arrivant au terme suprême, verra soudain une beauté d'une nature merveilleuse,
beauté éternelle qui ne connaît ni la naissance ni la mort,
qui n'est point belle par un côté, laide par un autre,
belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là ;
beauté qui ne se présentera pas à ses yeux comme un visage, ni comme des mains, ni comme une forme corporelle, ni comme un raisonnement, ni comme une science,
beauté qui au contraire, existe en elle-même et par elle-même, simple et éternelle, de laquelle participent toutes les autres belles choses,
de telle manière que leur naissance ou leur mort ne lui apporte ni augmentation, ni amoindrissement, ni altération d'aucune sorte.
Quand on s'est élevé des choses sensibles jusqu'à cette beauté et qu'on commence à l'apercevoir, on est bien près de toucher au but ;
car la vraie voie de l'amour,
c'est de partir des beautés sensibles et de monter sans cesse vers cette beauté surnaturelle en passant comme par échelons des beaux corps aux belles actions, puis des belles actions aux belles sciences, pour aboutir des sciences à cette science qui n'est autre chose que la science de la beauté absolue
et pour connaître enfin le Beau tel qu'il est en soi.
Celui qu'on aura guidé jusqu'ici sur le chemin de l'amour, après avoir contemplé les belles choses dans une gradation régulière,
arrivant au terme suprême, verra soudain une beauté d'une nature merveilleuse,
beauté éternelle qui ne connaît ni la naissance ni la mort,
qui n'est point belle par un côté, laide par un autre,
belle pour ceux-ci, laide pour ceux-là ;
beauté qui ne se présentera pas à ses yeux comme un visage, ni comme des mains, ni comme une forme corporelle, ni comme un raisonnement, ni comme une science,
beauté qui au contraire, existe en elle-même et par elle-même, simple et éternelle, de laquelle participent toutes les autres belles choses,
de telle manière que leur naissance ou leur mort ne lui apporte ni augmentation, ni amoindrissement, ni altération d'aucune sorte.
Quand on s'est élevé des choses sensibles jusqu'à cette beauté et qu'on commence à l'apercevoir, on est bien près de toucher au but ;
car la vraie voie de l'amour,
c'est de partir des beautés sensibles et de monter sans cesse vers cette beauté surnaturelle en passant comme par échelons des beaux corps aux belles actions, puis des belles actions aux belles sciences, pour aboutir des sciences à cette science qui n'est autre chose que la science de la beauté absolue
et pour connaître enfin le Beau tel qu'il est en soi.
Si la vie vaut jamais la peine d'être vécue, c'est à ce moment où l'homme contemple la Beauté en soi.
Si tu la vois jamais, que te sembleront auprès d'elle l'or, la parure, les beaux corps.
Songe donc quel bonheur ce serait pour un homme s'il pouvait voir le beau lui-même, simple, pur, sans mélange,
et contempler, au lieu d'une beauté chargée de chairs, de couleurs et de cent autres superfluités périssables, la beauté divine elle-même sous sa forme unique.
Penses-tu que ce soit une vie banale que celle d'un homme qui, élevant ses regards là-haut, contemple la beauté avec l'organe approprié et vit dans son commerce ?
Ne crois-tu pas qu'en voyant ainsi le beau avec l'organe par lequel il est visible, il sera le seul qui puisse engendrer, non des fantômes de vertu, puisqu'il ne s'attache pas à un fantôme, mais des vertus véritables, puisqu'il saisit la vérité ?
Or c'est à celui qui enfante et nourrit la vertu véritable qu'il appartient d'être chéri des dieux et, si jamais homme devient immortel, de le devenir lui aussi.
Si tu la vois jamais, que te sembleront auprès d'elle l'or, la parure, les beaux corps.
Songe donc quel bonheur ce serait pour un homme s'il pouvait voir le beau lui-même, simple, pur, sans mélange,
et contempler, au lieu d'une beauté chargée de chairs, de couleurs et de cent autres superfluités périssables, la beauté divine elle-même sous sa forme unique.
Penses-tu que ce soit une vie banale que celle d'un homme qui, élevant ses regards là-haut, contemple la beauté avec l'organe approprié et vit dans son commerce ?
Ne crois-tu pas qu'en voyant ainsi le beau avec l'organe par lequel il est visible, il sera le seul qui puisse engendrer, non des fantômes de vertu, puisqu'il ne s'attache pas à un fantôme, mais des vertus véritables, puisqu'il saisit la vérité ?
Or c'est à celui qui enfante et nourrit la vertu véritable qu'il appartient d'être chéri des dieux et, si jamais homme devient immortel, de le devenir lui aussi.
Bhagavad Gita (extrait)
Krishna instruit ainsi Arjuna, en proie au doute, alors qu'il ne voit plus clair dans son combat contre ceux qui se sont emparés du pouvoir et ont renversé l'ordre naturel :
Sais-tu ce qu'est la vraie sagesse, sais-tu que la vie et la mort ne s'opposent pas ?
En vérité, nous sommes sans commencement et sans fin, notre véritable essence n'a rien à voir avec le temps.
Regarde notre corps d'aujourd'hui, il a déjà subi tant de métamorphoses depuis l'enfance. Cette essence cependant, notre âme, est demeurée immuable. La jeunesse, la maturité, le grand âge, la mort, ne sont que des métamorphoses. Il en va de même après la mort. Le conducteur ne fait que changer de véhicule.
Ce qui en toi est éternel, sans commencement ni fin, c'est cela qui est vraiment réel, et cela est indestructible, ni l'épée ni la flèche ne l'anéantissent. L'eau comme le vent n'ont de prise sur cette essence immuable.
Tu changes de vêtement quand il est usé, de même l'âme se dépouille de ses corps successifs pour en revêtir d'autres.
Toi comme moi avons traversé tant d'existences, mais la seule différence entre nous, c'est que je les connais toutes. Je suis l'Âme universelle, sans origine et sans fin, je m'incarne et prends naissance selon mon gré, car telle est ma nature, chaque fois que la loi d'équilibre du monde est en péril, que le chaos menace. Alors je dois intervenir. C'est ainsi qu'au cours des cycles cosmiques j'apparais.
Ma naissance, mon œuvre sont de nature divine. Le simple fait de reconnaître cette réalité sauve du cycle des réincarnations celui qui meurt, il ne retourne pas dans l'océan du devenir car je l'accueille en moi.
Lorsqu'on progresse vers le détachement intérieur, on ne considère plus de la même façon le bon et le néfaste. Ainsi chacun reçoit sa part, je me donne à tous afin que tous participent de ma grâce, en proportion avec la ferveur et l'amour qu'ils m'accordent. Tous les êtres cheminent en cette voie qui est mienne. Celle de tendre de tout son être à cette jonction qui est parfaite union avec son essence.
Krishna instruit ainsi Arjuna, en proie au doute, alors qu'il ne voit plus clair dans son combat contre ceux qui se sont emparés du pouvoir et ont renversé l'ordre naturel :
Sais-tu ce qu'est la vraie sagesse, sais-tu que la vie et la mort ne s'opposent pas ?
En vérité, nous sommes sans commencement et sans fin, notre véritable essence n'a rien à voir avec le temps.
Regarde notre corps d'aujourd'hui, il a déjà subi tant de métamorphoses depuis l'enfance. Cette essence cependant, notre âme, est demeurée immuable. La jeunesse, la maturité, le grand âge, la mort, ne sont que des métamorphoses. Il en va de même après la mort. Le conducteur ne fait que changer de véhicule.
Ce qui en toi est éternel, sans commencement ni fin, c'est cela qui est vraiment réel, et cela est indestructible, ni l'épée ni la flèche ne l'anéantissent. L'eau comme le vent n'ont de prise sur cette essence immuable.
Tu changes de vêtement quand il est usé, de même l'âme se dépouille de ses corps successifs pour en revêtir d'autres.
Toi comme moi avons traversé tant d'existences, mais la seule différence entre nous, c'est que je les connais toutes. Je suis l'Âme universelle, sans origine et sans fin, je m'incarne et prends naissance selon mon gré, car telle est ma nature, chaque fois que la loi d'équilibre du monde est en péril, que le chaos menace. Alors je dois intervenir. C'est ainsi qu'au cours des cycles cosmiques j'apparais.
Ma naissance, mon œuvre sont de nature divine. Le simple fait de reconnaître cette réalité sauve du cycle des réincarnations celui qui meurt, il ne retourne pas dans l'océan du devenir car je l'accueille en moi.
Lorsqu'on progresse vers le détachement intérieur, on ne considère plus de la même façon le bon et le néfaste. Ainsi chacun reçoit sa part, je me donne à tous afin que tous participent de ma grâce, en proportion avec la ferveur et l'amour qu'ils m'accordent. Tous les êtres cheminent en cette voie qui est mienne. Celle de tendre de tout son être à cette jonction qui est parfaite union avec son essence.