Les Arts en Croix
Stages et retraites
Conjointement avec Karine Piat, qu'un doctorat en génétique a menée il y a une vingtaine d'années à la poterie. Karine s'intéressait à la Vie à travers la génétique et a retrouvé dans la poterie ce qu'elle cherchait, mais sous un accès plus universel. Pour Karine, le rapport à la poterie est une voie de cheminement vers Soi.
Dans ce stage nous avons voulu montrer, en mêlant nos deux disciplines, que la terre potière était aussi terre de méditation. Et que l’une ne pouvait finalement s’exclure de l’autre.
C’est dans cet esprit que nous avons conçu une série d’ateliers, articulés vers cette mise en lumière, et dans lesquels ne se juxtaposent pas nos deux spécialités mais, et c’est ce qui en fait leur richesse, reçoivent leur enseignement du mélange des deux.
Toutes les phases de ce stage, incluant diverses techniques de poterie comme le tournage ou le modelage, sont donc abordées conjointement, méditation et poterie ensemble.
Par sa nature même, telle une matrice subtile, la terre nous met en relation inévitablement avec la source de notre être, en même temps que sous nos doigts dans sa matrice visible apparaît une création, le fruit de notre rencontre mutuelle.
Le stage se déroulera pour les participants avec une parole réduite à l’essentiel fondée sur le silence.
Des pratiques sont prévues en intérieur dans l’atelier et en extérieur dans le jardin, peut-être sur la plage si les conditions le permettent.
Arrivée : Samedi 29 juin à partir de 14h
Départ : Dimanche 7 juillet à 17h
(inclut 2 journées et demie de temps libre)
Tarif - 680 € / inclut l’hébergement, l’enseignement et le coût matériel (terre, émaux, cuisson etc), hors repas.
Arrhes - 170€ / en raison de l’investissement matériel et de la réservation du gîte des arrhes sont demandées.
Hébergement - sur place dans le gîte au-dessus de l’atelier et donnant sur le jardin, comprenant 3 chambres de 2 lits, 3 salles de bain, un salon, une cuisine, une petite terrasse, accès à la piscine et au jardin. Plus d’informations ici.
Le stage se déroule dans un petit village entre Nîmes et Montpellier à 20 minutes de la mer, dans un arrière-pays préservé.
Nombre de places : 6 personnes
Renseignements et inscriptions :
Muriel Pierrot - 06 28 33 64 31 // [email protected]
Karine Piat - 06 88 68 83 07 // [email protected] // aronde-des-gres.fr
Les documents d'informations pratiques vous seront envoyés sur inscription ou sur demande.
Dans ce stage nous avons voulu montrer, en mêlant nos deux disciplines, que la terre potière était aussi terre de méditation. Et que l’une ne pouvait finalement s’exclure de l’autre.
C’est dans cet esprit que nous avons conçu une série d’ateliers, articulés vers cette mise en lumière, et dans lesquels ne se juxtaposent pas nos deux spécialités mais, et c’est ce qui en fait leur richesse, reçoivent leur enseignement du mélange des deux.
Toutes les phases de ce stage, incluant diverses techniques de poterie comme le tournage ou le modelage, sont donc abordées conjointement, méditation et poterie ensemble.
Par sa nature même, telle une matrice subtile, la terre nous met en relation inévitablement avec la source de notre être, en même temps que sous nos doigts dans sa matrice visible apparaît une création, le fruit de notre rencontre mutuelle.
Le stage se déroulera pour les participants avec une parole réduite à l’essentiel fondée sur le silence.
Des pratiques sont prévues en intérieur dans l’atelier et en extérieur dans le jardin, peut-être sur la plage si les conditions le permettent.
Arrivée : Samedi 29 juin à partir de 14h
Départ : Dimanche 7 juillet à 17h
(inclut 2 journées et demie de temps libre)
Tarif - 680 € / inclut l’hébergement, l’enseignement et le coût matériel (terre, émaux, cuisson etc), hors repas.
Arrhes - 170€ / en raison de l’investissement matériel et de la réservation du gîte des arrhes sont demandées.
Hébergement - sur place dans le gîte au-dessus de l’atelier et donnant sur le jardin, comprenant 3 chambres de 2 lits, 3 salles de bain, un salon, une cuisine, une petite terrasse, accès à la piscine et au jardin. Plus d’informations ici.
Le stage se déroule dans un petit village entre Nîmes et Montpellier à 20 minutes de la mer, dans un arrière-pays préservé.
Nombre de places : 6 personnes
Renseignements et inscriptions :
Muriel Pierrot - 06 28 33 64 31 // [email protected]
Karine Piat - 06 88 68 83 07 // [email protected] // aronde-des-gres.fr
Les documents d'informations pratiques vous seront envoyés sur inscription ou sur demande.
Terre de méditation et terre de poterie ...
La terre est, de par sa nature même, un élément avec lequel on ne peut pas tricher, aucune vie ne peut naître entre elle et nous sans un accord complet.
« Travailler » avec la terre pourrait se dire, et peut-être de façon plus juste, « établir une relation » avec la terre. Une relation nécessite une rencontre (au sens entier du terme), un échange, une empathie et une intimité pour aboutir au résultat d’une relation : un fruit c’est-à-dire une création.
Travailler avec la terre ou établir une relation avec la terre c’est accepter qu’elle nous enseigne, et donc accepter de devenir vierge de savoir, redevenir soi-même une terre vierge informe prête à recommencer.
Dans toutes ses phases, la terre nous guide et nous apprend ce que veut dire le mot « équilibre ». Elle nous fait découvrir que de l’équilibre naissent la finesse et la justesse.
Se couler dans son centre, trouver son axe, se mettre en forme, faire un choix, tout cela vient d’elle.
Par elle aussi vient la compréhension de ce que veut dire dynamisme et immobilité, mouvement et stabilité, échange et centrage, être avec (les autres) et en (soi), transformer le « contre » en « avec ».
Elle nous fait redécouvrir aussi la joie naïve à la toucher, elle nous allège en nous redonnant la liberté de l’insouciance de ne rien diriger et de se laisser accompagner par elle et nous demande l’amour sans lequel aucune relation n’est possible.
Elle nous offre de surcroît la magie de découvrir notre propre reflet à travers l’implication que l’on met de soi dans notre relation avec elle.
Mais surtout, quand en élève sage d’être redevenu un enfant on la suit là où elle nous emmène, la terre est dans toutes ses phases source d’un plaisir innocent, de douceur et de sensualité, que confère l’harmonie dont alors elle nous fait cadeau.
Car elle oblige, et c’est là son caractère proprement magistral de sagesse, à sortir de la volonté du vouloir faire, du désir de diriger dans l’espoir de combler la satisfaction d’une envie. Espoir illusoire fondé sur une envie qui ne se montre pas entièrement, qui montre sa fleur mais ignore le terreau obscur de notre « inconscient » fait de peurs et de manques dans lequel ses racines puisent et qu’on ne peut donc jamais atteindre ni jamais combler.
Et c’est en infusant patiemment en nous sa patience que la terre nous montre que le seul chemin d’une relation fertile est de contacter l’amour et l’écoute sensorielle, pour nous établir dans la confiance que naturellement elle inspire et nous laisser aller au détachement. C’est alors que survient ce qu’on appelle le renoncement : l’envie de satisfaire nos projections et nos attentes s’efface et de cet effacement surgit dans tous nos sens le bonheur de la rencontre, de s’être laisser surprendre et de voir apparaître des fleurs que l’on n’aurait pas pu voir sans cet abandon de notre méfiance à la confiance salvatrice.
Elle nous apprend donc à nous poser en elle, pile au centre. Et alors tout s’ordonne, tout prend forme, tout prend vie. Et on se rend compte qu’en s’étant posé au centre de la terre, c’est au centre de nous-mêmes que l’on vient de se poser. On comprend que ce qu’on donne de nous à la terre n’est pas une projection ou une attente, ou un faux désir, mais une énergie, notre énergie de vie ; et que notre sensibilité qui nous permet cette intime correspondance avec la terre est une résonance. Et que par la résonance on donne la vie. Ou plutôt que c’est par la résonance que la vie se donne.
Mais travailler avec la terre c’est aussi entrer en relation avec l’eau, guide et fluide, créatrice de lien entre l’inanimé et l’animé, l’informe et la forme et qui confère à la terre sa plasticité.
Et aussi avec l’air, dans lequel se conjugue notre souffle intime, notre énergie de vie qu’à chaque geste on insuffle, et le souffle du temps qui continuellement structure et met en forme - ou déforme, chaque déformation étant elle-même une nouvelle forme.
Et c’est finir par entrer en relation avec le feu, phase finale, irréversible et consacrant ce merveilleux chemin d’apprentissage, peut-être le plus ancien de la terre.
C’est donc rentrer dans un réseau de relations subtiles et complexes, appelant une même finesse sensorielle en nous à s’éveiller pour apprendre les règles de ce jeu d’équilibre qui se fonde sur le bon dosage ou le juste rapport, et qui développe donc le sens de la justesse et du relationnel.
Mais c’est un jeu vivant intrinsèquement indulgent qui adapte spontanément ses règles du très grossier au très subtil pour pouvoir être joué aussi bien par les tout petits débutants que les grands expérimentés, un jeu trop rigoureux moralement pour s’autoriser à exclure quiconque. A croire que c’est un jeu que le monde a fait pour nous pour être joué par tous ; à croire que la terre, sans jamais pourtant se départir de la patience de son éternelle stabilité, n’attend que ça, qu’on vienne jouer avec elle, afin qu’elle puisse nous ramener à la vie - en trouvant l’écho de cette même relation à l’œuvre à l’intérieur de nous.
Et afin qu’elle puisse nous apprendre la vie - nous apprendre à nous glisser dans cet entrelacs de relations qu’est le monde et oser, d’un pas mieux assuré nous glisser dans la danse.
« Travailler » avec la terre pourrait se dire, et peut-être de façon plus juste, « établir une relation » avec la terre. Une relation nécessite une rencontre (au sens entier du terme), un échange, une empathie et une intimité pour aboutir au résultat d’une relation : un fruit c’est-à-dire une création.
Travailler avec la terre ou établir une relation avec la terre c’est accepter qu’elle nous enseigne, et donc accepter de devenir vierge de savoir, redevenir soi-même une terre vierge informe prête à recommencer.
Dans toutes ses phases, la terre nous guide et nous apprend ce que veut dire le mot « équilibre ». Elle nous fait découvrir que de l’équilibre naissent la finesse et la justesse.
Se couler dans son centre, trouver son axe, se mettre en forme, faire un choix, tout cela vient d’elle.
Par elle aussi vient la compréhension de ce que veut dire dynamisme et immobilité, mouvement et stabilité, échange et centrage, être avec (les autres) et en (soi), transformer le « contre » en « avec ».
Elle nous fait redécouvrir aussi la joie naïve à la toucher, elle nous allège en nous redonnant la liberté de l’insouciance de ne rien diriger et de se laisser accompagner par elle et nous demande l’amour sans lequel aucune relation n’est possible.
Elle nous offre de surcroît la magie de découvrir notre propre reflet à travers l’implication que l’on met de soi dans notre relation avec elle.
Mais surtout, quand en élève sage d’être redevenu un enfant on la suit là où elle nous emmène, la terre est dans toutes ses phases source d’un plaisir innocent, de douceur et de sensualité, que confère l’harmonie dont alors elle nous fait cadeau.
Car elle oblige, et c’est là son caractère proprement magistral de sagesse, à sortir de la volonté du vouloir faire, du désir de diriger dans l’espoir de combler la satisfaction d’une envie. Espoir illusoire fondé sur une envie qui ne se montre pas entièrement, qui montre sa fleur mais ignore le terreau obscur de notre « inconscient » fait de peurs et de manques dans lequel ses racines puisent et qu’on ne peut donc jamais atteindre ni jamais combler.
Et c’est en infusant patiemment en nous sa patience que la terre nous montre que le seul chemin d’une relation fertile est de contacter l’amour et l’écoute sensorielle, pour nous établir dans la confiance que naturellement elle inspire et nous laisser aller au détachement. C’est alors que survient ce qu’on appelle le renoncement : l’envie de satisfaire nos projections et nos attentes s’efface et de cet effacement surgit dans tous nos sens le bonheur de la rencontre, de s’être laisser surprendre et de voir apparaître des fleurs que l’on n’aurait pas pu voir sans cet abandon de notre méfiance à la confiance salvatrice.
Elle nous apprend donc à nous poser en elle, pile au centre. Et alors tout s’ordonne, tout prend forme, tout prend vie. Et on se rend compte qu’en s’étant posé au centre de la terre, c’est au centre de nous-mêmes que l’on vient de se poser. On comprend que ce qu’on donne de nous à la terre n’est pas une projection ou une attente, ou un faux désir, mais une énergie, notre énergie de vie ; et que notre sensibilité qui nous permet cette intime correspondance avec la terre est une résonance. Et que par la résonance on donne la vie. Ou plutôt que c’est par la résonance que la vie se donne.
Mais travailler avec la terre c’est aussi entrer en relation avec l’eau, guide et fluide, créatrice de lien entre l’inanimé et l’animé, l’informe et la forme et qui confère à la terre sa plasticité.
Et aussi avec l’air, dans lequel se conjugue notre souffle intime, notre énergie de vie qu’à chaque geste on insuffle, et le souffle du temps qui continuellement structure et met en forme - ou déforme, chaque déformation étant elle-même une nouvelle forme.
Et c’est finir par entrer en relation avec le feu, phase finale, irréversible et consacrant ce merveilleux chemin d’apprentissage, peut-être le plus ancien de la terre.
C’est donc rentrer dans un réseau de relations subtiles et complexes, appelant une même finesse sensorielle en nous à s’éveiller pour apprendre les règles de ce jeu d’équilibre qui se fonde sur le bon dosage ou le juste rapport, et qui développe donc le sens de la justesse et du relationnel.
Mais c’est un jeu vivant intrinsèquement indulgent qui adapte spontanément ses règles du très grossier au très subtil pour pouvoir être joué aussi bien par les tout petits débutants que les grands expérimentés, un jeu trop rigoureux moralement pour s’autoriser à exclure quiconque. A croire que c’est un jeu que le monde a fait pour nous pour être joué par tous ; à croire que la terre, sans jamais pourtant se départir de la patience de son éternelle stabilité, n’attend que ça, qu’on vienne jouer avec elle, afin qu’elle puisse nous ramener à la vie - en trouvant l’écho de cette même relation à l’œuvre à l’intérieur de nous.
Et afin qu’elle puisse nous apprendre la vie - nous apprendre à nous glisser dans cet entrelacs de relations qu’est le monde et oser, d’un pas mieux assuré nous glisser dans la danse.
Stage de méditation, cuisine indienne et danse kandienne
Le stage de cuisine sri lankaise et indienne, danse kandienne et méditation initialement prévu au printemps 2021 n'a pas pu être maintenu en raison des circonstances sanitaires et des conditions politiques au Sri Lanka. Nous vous informerons de la replanification éventuelle de ce stage.
Avec Nishadi Matota Ratnavali, professeure honoraire de danse kandienne à l’université des Arts visuels et vivants de Colombo et initiée à l’art culinaire indien et sri lankais - au-delà des saveurs et du plaisir gustatif, la « cuisine » se découvre comme un art capable de nous mener à une autre découverte de nous-même.
Avec Nishadi Matota Ratnavali, professeure honoraire de danse kandienne à l’université des Arts visuels et vivants de Colombo et initiée à l’art culinaire indien et sri lankais - au-delà des saveurs et du plaisir gustatif, la « cuisine » se découvre comme un art capable de nous mener à une autre découverte de nous-même.
Les retraites de yoga
Une retraite de yoga propose la mise en place d'un mode de vie yoguique pour s'ouvrir à l'expérience d'une transformation intérieure dans la perception du temps, des sens et de sa présence à soi et au monde.
Ce mode de vie implique un grand nombre de champs, de l'alimentation au travail désintéressé (seva ou karma yoga), en comprenant les pratiques posturales (asanas), les pratiques respiratoires (pranayama), les pratiques énergétiques (prana vidya), la récitation de mantras, les marches méditatives, les méditations assises et l'étude de bases philosophiques.
Lors des retraites de yoga l'écoute du silence et donc une parole réduite à l'essentiel sont encouragés, l'expérience du silence n'étant pas ici pratiquée dans un esprit d'austérité mais au contraire comme la condition de pouvoir entendre et affiner notre capacité de perception.
Plus qu'une succession de pratiques en recherche de technicité, c'est un mode de vie où les pratiques s'enchaînent et se mêlent avec fluidité et cohérence à la hauteur de chacun, pour amener un plus grand état de conscience et inspirer naturellement la bienveillance, l'humilité et la gratitude de se découvrir porteur et témoin de vie.
Ce mode de vie implique un grand nombre de champs, de l'alimentation au travail désintéressé (seva ou karma yoga), en comprenant les pratiques posturales (asanas), les pratiques respiratoires (pranayama), les pratiques énergétiques (prana vidya), la récitation de mantras, les marches méditatives, les méditations assises et l'étude de bases philosophiques.
Lors des retraites de yoga l'écoute du silence et donc une parole réduite à l'essentiel sont encouragés, l'expérience du silence n'étant pas ici pratiquée dans un esprit d'austérité mais au contraire comme la condition de pouvoir entendre et affiner notre capacité de perception.
Plus qu'une succession de pratiques en recherche de technicité, c'est un mode de vie où les pratiques s'enchaînent et se mêlent avec fluidité et cohérence à la hauteur de chacun, pour amener un plus grand état de conscience et inspirer naturellement la bienveillance, l'humilité et la gratitude de se découvrir porteur et témoin de vie.
Thèmes des retraites de yoga précédemment développés :
Le principe de santé dans le système de yoga
La mémoire et le temps Découverte de la parole et de son aspect sacré La bienveillance et l'humilité Les principes universels des émotions |